Compte rendu de l’audience du 29 juin 2016
Matthieu Protin, conseiller discours, en charge de l’éducation artistique et culturelle
Eric Fardet conseiller pour le premier degré et l’éducation prioritaire
Les dossiers sur l’éducation artistique et culturelle sont actuellement suivis par Matthieu Protin qui les transmettra à Aurélie Lorrain-itty, récemment nommée conseillère en charge de l'éducation artistique et culturelle.
Le congrès
Le congrès, dans son contenu et dans sa forme, intéresse particulièrement le ministère. Nos interlocuteurs apprécient la thématique du congrès et le principe d’un équilibre entre une réflexion fondamentale et des ateliers qui répond aux besoins des enseignants. De même, ils trouvent intéressante la démarche d’inviter les principales personnes qui ont présidé à la conception des programmes. Mathieu Protin nous félicite pour l’organisation de ce congrès et pour l’esprit dans lequel il est conçu. Il nous engage à inviter Madame la Ministre. Si elle ne peut pas venir, une personne sera missionnée pour assister au congrès.
Le dossier demande de subvention est hors délai (clôture le 30 mars). Cependant, compte tenu de l’intérêt, de la spécificité et de la qualité de ce congrès, Matthieu Protin nous propose de consulter les services pour voir si un soutien pourrait éventuellement nous être apporté.
Site éducation musicale
L’éducation musicale est la seule discipline qui n’a pas de site sur eduscol. Cette absence est de plus en plus problématique. Nous avons adressé un courrier à Mathieu Jeandron en avril et en faisons part à Matthieu Protin et Eric Fardet. Ils proposent de se renseigner et de nous tenir informés.
Dossier chorale et missions républicaines
Nous présentons le dossier sur les chorales (en consultation sur le site). Matthieu Protin et Eric Fardet partagent entièrement nos propos sur les chorales et le rôle spécifique qu’elles jouent dans l’éducation de l’élève, du citoyen et au sein du collège.
Mathieu Protin réaffirme l’intérêt et l’attachement de Madame la Ministre de l’Education Nationale pour les chorales scolaires.
Nous évoquons plusieurs difficultés qui remettent en cause la pérennité des chorales.
La difficulté d’obtenir une chorale, laissée à l’appréciation du chef d’établissement. L’attribution ou non de cette heure manque de lisibilité pour nos collègues.
Réponse : les heures attribuées à un établissement sont globalisées. Compte tenu du calendrier actuel, il est difficile de légiférer sur les heures chorales. Néanmoins, des solutions pourraient être mises en place pour installer les chorales dans les établissements et éviter une remise en question chaque année. La situation pourrait être clarifiée par un courrier aux recteurs évoquant l’importance des chorales au sein des établissements scolaires.
Les professeurs d’éducation musicale peuvent eux-aussi agir pour garantir la stabilité de leur chorale. Elle doit être mentionnée dans le projet d’établissement. Par ailleurs, comme l’éducation musicale, la chorale est l’endroit privilégié de construction du PEAC. Chaque enseignant est invité à reprendre le référentiel du PEAC et faire valoir aux chefs d’établissements ce que la chorale permet de mettre en œuvre (rencontre avec des artistes…)
Nous réaffirmons que l’IMP est une solution incomplète et inadaptée pour rémunérer le travail pour la chorale.
Eric Fardet contextualise en expliquant que les IMP sont nées d’une volonté de remise à plat et d’un souci d’égalité de traitement.
Nous faisons tout de même remarquer que certaines disciplines ont une IMP fléchée dans la loi et déplorons qu’il ne soit pas de même pour la chorale.
Nous rappelons que, pour nous, la circulaire de 2011 était la plus proche de la réalité et prenait réellement en compte la spécificité de la chorale notamment dans ses critères d’évaluation.
La Ministre est très attachée aux chorales, le dispositif « Ecole en chœur » est né de cette volonté de promouvoir les chorales. L’idée de travailler en lien avec la FNCS et les CPEM une possibilité, notamment pour proposer un vrai événement autour des chorales en retirant la dimension compétition.
Semestrialisation
Une étude fine va être menée pour évaluer les situations. Notre point de vue est entendu mais il convient de mesurer l’impact réel et surtout d’observer comment elle est mise en œuvre, perçue, souhaitée ou subie.