Rapport moral

Yolande Barbier

Chers collègues, et congressistes bonjour à tous,

 

Je suis très heureuse d’être ici avec vous pour l’ouverture du 32ème congrès de l’APÉMu et pour ne pas alourdir un après–midi bien rempli j’essaierai d’être concise dans sa présentation et le rapport moral de l’association. Je conclurai mon intervention en remerciant les différentes institutions et les personnes qui ont collaboré à la réussite de cet événement.

 

Le thème de ce 32ème congrès est « la place de l’enseignant, gérer le collectif et la diversité ». Vous avez sous les yeux le programme de ces journées, ce congrès sera passionnant car diversifié dans ses expressions : débats, ateliers, conférences, échanges à tous les niveaux. Cette réflexion et ces expériences vont encore alimenter l’évolution de nos pratiques. Réfléchir, discuter, proposer, sont des actions au cœur du fonctionnement de notre association, c’est pour cela que nous devons essayer de nous mobiliser sur tout le territoire. Le manque de délégués, ainsi que le faible nombre d’adhérents dans certaines académies doit nous interpeller et nous questionner.

Nous nous devons de mailler tout le territoire, une académie sans délégué est le plus souvent une académie sans adhérents, comment toucher ces collègues ?

 

Certes l’organisation de manifestations particulières telles que ce congrès est un moyen pour notre association de nous faire connaître mais nous devons trouver d’autres stratégies, et l’assemblée générale ainsi que le conseil d’administration qui suivront ces jours-ci essaieront d’avoir une réflexion sur ce sujet.

 

Cette année encore, l’APÉMu a interpelé le ministère sur le projet de loi de refondation de l’école et la reformulation de certains articles. Concernant les enseignements artistiques l’article 6 notamment voit la disparition des termes d’ « enseignements » Ici encore, nous avons montré notre détermination en nous mobilisant avec des courriers envoyés à nos députés. L’APÉMu a aussi signé la motion pour le rétablissement de la mention musicologie en licence dans le projet de refonte de la nomenclature des diplômes universitaires.

 

 L’éducation artistique et culturelle pour tous se met en place dans les établissements scolaires mais cela devra toujours se faire en collaboration et en partenariat avec les enseignements artistiques et non pas à leur détriment.

 

 Or, nous pouvons déplorer de voir la mise en danger de certains dispositifs tels que les ateliers de pratique artistique qui, dans notre discipline, sont un apport précieux dans des établissements implantés dans des quartiers populaires.

Ils permettent souvent de « gérer le collectif et la diversité » de nos élèves grâce à la collaboration de l’artiste intervenant et de l’enseignant. Ce dispositif de pratique collective est voué à disparaitre faute de financement à la rentrée prochaine. Certes, il nous reste les pratiques chorales mais l’inégalité perdure à travers le territoire car les heures ne sont jamais pérennes et l’activité toujours fragilisée. Or, le bulletin 222 de cette année nous montre à travers des témoignages combien les pratiques collectives qu’elles soient instrumentales ou vocales sont importantes pour le développement et le bien être de nos élèves.

 

Revenons au thème de notre congrès « la place de l’enseignant face à la diversité des élèves « gérer le collectif et la diversité », je crois que l’enseignement de l’éducation musicale intègre quotidiennement ces deux paramètres : la diversité et le collectif.

En cours, l’enseignant déploie de nombreuses stratégies dans le projet musical en intégrant la diversité des élèves pour former un groupe de pratiques collectives et les emmener à une production sonore artistique commune où chacun trouvera sa place.

Le thème de ce congrès est au cœur de notre discipline nous le suivrons avec d’autant plus d’intérêt.

 

 

Je tiens à conclure cette intervention par des remerciements :

 

M. Caniard, IA-IPR de l'Education musicale et DAAC pour son aide et son soutien.

 

M. Migard, directeur du CRR, Mme Sylvie Zavatta, directrice du FRAC et le Grand Besançon pour l'accueil au CRR.

 

M. Marchandot, M. Peter principal et principal adjoint du Collège Victor Hugo,

 

Mme Florence Burger, principale du Collège Lumière pour l'accueil dans leurs locaux.

 

La Banque Populaire Bourgogne-Franche-Comté pour le prêt de la salle Buniet.

 

La DIFOR du Rectorat de Besançon pour l'organisation du stage de Mme Barthélémy.

 

Le Conseil Régional de Franche-Comté, le Conseil général du Doubs, l'association ARSIS, la Banque Populaire, la MAIF, les éditions Lugdivine, Crossroad, Arènes Music, Data Music, la librairie Les Sandales d'Empédocle pour leur aide financière.

La CASDEN, la MGEN, l'Office de tourisme et des congrès de Besançon pour leur soutien matériel.

 

Et bien sûr, toute l’équipe de professeurs organisateurs bénévoles de ce congrès :

Maïté Adam-Ouret, Hélène Thiébaux, Michèle Aubry, Isabelle Baudrillart, Jean-François Bourgeois, Sophie Bruillard, Véronique Chenu, José Da Silva, Dominick Deloffre, Claire Dolibeau, Christina Forest, Dominique Goillot, Aline Gruet, Régine Lambert, Sylvie Masson, Agathe Melin, Françoise Mislin, Jean Mislin, Chantal Olivier, Brigitte Parolini, David Raymond, Florence Rouillaud, Jérôme Thiébaux, Lucille Trimaille.

 

 

Bon congrès à tous !

 

 

La présidente

Yolande Barbier-Ceresuela