Edito Anne-Claire Scébalt
A vaillans cuers riens impossible, À chœur vaillant, rien d’impossible.
Voilà plusieurs années que l’APÉMu s’engage pour la reconnaissance des chorales et de notre travail spécifique. Voilà de nombreux courriers dans lesquels nous ne nous lassons pas de répéter et de montrer tous les bénéfices des pratiques chorales au niveau de l’individu, de l’établissement et de la société. Si le discours précède l’action, nous pouvons déjà nous réjouir de voir reconnus la spécificité et les apports de la chorale dans les différents discours et écrits émanant du ministère et des députés. « s’il fallait plus que des mots ». À contre-chœur L’APÉMu a appelé au boycott de « l’école en chœur », opération de communication du ministère dont nous déplorons que les objectifs annoncés en préambule du texte soient tellement en décalage avec la réalité du terrain. Chacun sait que les chorales n’ont pas besoin de ce genre d’opération pour être ambitieuses et florissantes, que les professeurs n’attendent pas un pseudo-concours pour imaginer des projets, des spectacles, des concerts. Non… Ce qui manque aux chorales c’est une véritable reconnaissance, statutaire, financière… Si Madame la Ministre porte un véritable intérêt à la pratique chorale et aux valeurs qu’elle transmet, comme elle l’évoque dans la circulaire école en chœur, alors notre demande d’audience devrait cette fois trouver une issue favorable. En chœur et à l’unisson Plusieurs partenariats ont été initiés récemment. L’APÉMu travaille actuellement avec l’IFAC (Institut Français d’Art Choral) sur, notamment, la mise en œuvre de moments communs autour de la direction de chœur et du chant choral. Lors du séminaire d’une grande richesse avec la FNCS (fédération nationale des chorales scolaires), nous avons réfléchi avec les membres du bureau à des actions communes autour des chorales. J’ai accepté l’invitation à entrer au conseil fédéral à titre consultatif. Ce rapprochement nous permettra de nous unir autour d’objectifs communs. Loin des yeux, loin du chœur La semestrialisation continue de séduire les chefs d’établissement. C’est pourtant une aberration pédagogique et musicale. Alors que le ministère prône la régularité dans les apprentissages, il induit une rupture dans notre enseignement. Nous continuons à nous engager contre cette mesure qui met en danger les élèves et leurs apprentissages en éducation musicale. Hauts les chœurs Nous venons de dépasser les 400 adhérents ! Continuons à nous fédérer, à nous réunir, à nous engager pour l’éducation musicale et le chant choral !
|